Je me présente : Laetitia L. Longuet. Je suis auteure et scénariste. Et je suis nulle dans la vente de mes productions.
(Et là vous dites en chœur) : « Bonjour Laetitia, bienvenue dans les AB : les Anonymes Bad-sellers ».
Bon ok ! J’exagère. Cette association n’existe pas encore. Mais si elle l’était, je m’y serais bien inscrite !
Parce que c’est à la fois une malédiction et un défi perpétuel: sortir de l’anonymat et devenir visible.
Et pour moi, c’est plus qu’un challenge ! C’est une véritable croix à porter…
En 2017, après des débuts prometteurs et deux romans classés dans les meilleures ventes Amazon, je me sens pleine de confiance en l’avenir. Le développement de mon lectorat va se faire automatiquement. Je n’ai qu’à écrire régulièrement et laisser l’effet se faire. Pas plus compliqué que ça.
Mais à la parution de mon troisième roman, c’est le drame. Les ventes ne décollent pas. Le titre passe totalement inaperçu, malgré les actions de promotion habituelles des plateformes d’auto-édition. Je m’effondre dans le gouffre du classement Amazon.
Je suis sidérée. Moi, qui pensais avoir trouvé une formule magique avec mes précédents livres, me voilà complètement invisible aux yeux des lecteurs.
Je me mets alors à communiquer sur les réseaux sociaux, mais sans résultat.
Je ne me décourage pourtant pas encore. Je participe à des salons littéraires, des dédicaces et des festivals. « Qui sort s’en sort », comme dirait l’autre. Mais rien… ou si peu.
À l’été 2018, j’ai le moral dans les chaussettes, je me replie sur moi-même et pire que ça ! Je n’ai plus envie d’écrire. Moi qui avais prévu plusieurs tomes à mon histoire, j’abandonne tout. À quoi bon.
Mais à la rentrée, je me secoue. J’ai comme un sursaut de lucidité. Si j’ai échoué, c’est que j’ai raté une étape cruciale : celle de la promotion et du marketing.
Eh oui. Je l’avoue sans en être fière : je suis nulle en vente.
Alors quoi ? Est-ce que je me drape dans ma dignité d’écrivain incompris ?
Je ne m’abaisserai pas à des considérations bassement mercantiles ! Non Môssieur ! Je suis une artiste ! Moi !
Une partie de moi a réagi comme ça. C’est vrai. J’ai tellement de répugnance à marchander mon écriture, que la tentation a été grande.
Mais au détour d’une lecture, je tombe sur cette citation de Fénelon :
« Le découragement est simplement le désespoir d’un amour propre blessé »
Un péché d’orgueil en somme.
J’étais en train de renoncer à mon rêve d’écriture par excès de fierté mal placée !
La prise conscience a été violente. Napoléon Hill dit « le succès suit l’échec ».
Alors depuis, j’explore internet, je regarde des vidéos, j’écoute des podcasts, je suis des formations, je lis des livres, je fais de l’introspection, en résumé je me remets en question.
C’est pourquoi, si vous vous retrouvez un peu dans ma description, je vous invite à lire dans mes prochains articles mes progrès en webmarketing, en mindset d’auteur à succès, et en méthode d’écriture efficiente.
À votre réussite !